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Sanctuaire marial de Schoenstatt Mont Sion Gikungu

Les trois grâces du pèlerinage aux Sanctuaires de Schoenstatt: Un atout pour la sanctification

Nous l'avions promis dans nos articles précédents, de vous faire découvrir les différentes grâces que l'on gagne en faisant un pèlerinage vers les Sanctuaires de Schoenstatt. En effet, chaque pèlerinage vers un sanctuaire obtient des grâces multiples. Il en est de même pour le Sanctuaire d'origine et ses sanctuaires filiaux, et le Sanctuaire marial de Schoenstatt Mont Sion Gikungu en particulier. Trois grâces sont gagnées: la grâce de "se sentir chez-soi" ou d'enracinement spirituel, la grâce de "la transformation intérieure" et la grâce de "fécondité apostolique". Dans son article Les  trois grâces du Sanctuaire de Schoenstatt, un moyen pour la sanctification, AMANI MWILARHE Alain nous donne l'explication de chacune de ces trois grâces qui ont été découvertes à travers la vie. Je vous laisse découvrir aujourd'hui la première grâce, la deuxième et la troisième vous seront présentées dans les jours qui suivent. Ne ratez aucune d'elles!

La grâce de « se sentir Chez-soi » ou de l’enracinement spirituel

 

La grâce de l’enracinement consiste dans la connaissance que la Vierge Marie m’accepte totalement  et me donne une place dans son cœur et dans son sanctuaire. Elle constitue la base pour le développement de la grâce de la conversion intérieure et celle de l’apostolat.

C’est le propre du sanctuaire d’accueillir les pèlerins et de leur donner un sentiment d’« être chez-eux ». Le fait que tous les sanctuaires filiaux sont des copies conformes du Sanctuaire Originel et que les six exigences et six promesses de la Vierge Marie s’appliquent aussi bien au sanctuaire d’origine qu’aux sanctuaires filiaux augmente l’efficacité de la grâce de « Chez-soi ».

Ainsi, le pèlerin qui quitte un sanctuaire filial pour un autre se sent-il dans son foyer ; car l’esprit reconnaît et expérimente la familiarité spirituelle à travers la familiarité matérielle. Aujourd’hui donc plus que jamais, la grâce de l’enracinement est nécessaire pour autant qu’elle permet à l’homme moderne, asservi par le déchirement et la dispersion dans son fort intérieur, d’avoir des racines profondes en lui-même, dans son cœur, et surtout d’avoir une certaine stabilité intérieure. La grâce de « se sentir chez-soi » ne s’obtient pas de manière passive. Elle suppose et exige une lutte continuelle pour que nous puissions nous enraciner dans le cœur de Marie et dans son sanctuaire. Nous devons également conquérir cette grâce en nous-mêmes, en cultivant un lien vital et permanent avec Dieu dans notre cœur, en vue de devenir des sanctuaires vivants, des temples saints.

Diomède Mujojoma

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